Allez viens, on recommence
Allez viens, on recommence, on pète tout, on se casse la tête et on libère la fumée magique de nos idées préconçues pour en créer d'autres depuis les racines. Viens on réinvente la famille, le genre, l'habitat, la nature, l'amour, on reprend tout depuis le début.
Pour faire suite à notre adoré premier festival “fais-le toi-même” et tisser un lien entre nos sujets, nos publics, nos lieux et le prochain festival en 2026, nous sommes heureux.ses de vous présenter notre première programmation culturelle de 6 mois et elle s'appelle "Libérer l'imaginaire"
L'imagination, un sport (de combat)
Libérer l'imaginaire c'est un sport. Tu l'échauffes, tu t'entraines, tu gagnes en endurance, en flexibilité et tu découvres des zones de ton corps inconnues, des nouvelles sensations et l'endorphine. Plus tu le fais, plus t'es bon.ne, plus tu gagnes en technique, en finesse. Parfois tu deviens accro.x.
Si ça fait longtemps que tu ne t'y es pas mis.e, c'est difficile, c'est maladroit, pas motivant, t'as des courbatures. Mais tu peux le faire en groupe aussi pour retrouver l'envie, avec des communautés douces, inclusives et drôles malgré l'effort.
L'imagination, c'est un pilier de fais-le toi-même parce qu'avant de créer, de faire, il faut l'avoir imaginé ; des projets, des actions, des fictions ou des merveilles. C'est elle qui nous permet de concevoir des formes inédites de gouvernance, de justice, d'amour collectif.
Elle nous fait dépasser le "réalisme" qui maintient le status quo. Elle fait émerger l’innovation dans les têtes qui refusent de se contenter de l'existant.
Elle façonne aussi notre capacité d'empathie politique en imaginant la vie des autres vivants, leurs conditions, leurs luttes, elle tisse du lien.
Créer des possibilités depuis le trouble
C'est maintenant ! On peut le dire, quelle période de merde on traverse collectivement, c'est si dur même si on est les moins à plaindre. Parfois, j'arrive à le voir comme l'effondrement d'un vieux monde, qui s'accroche fort et riposte aux vacillements de ses fondations. Souvent, plus souvent, je me dis que tout est perdu.
Mais ça n'empêche qu'il reste de la joie dans l’imaginaire et qu'elle ne se laissera jamais mourir sans faire des étincelles.
Alors viens, on imagine n'importe quoi, on fabule, on étire tes muscles dans tous les sens et on voit comment on se marre. Et au milieu de cette rigolade, dans les marges de nos pensées, il y aura peut-être le début de quelques choses qui façonneront un nouveau monde ou à défaut au moins pour rire, les faire chier, les faire trembler. C'est un sport de combat et le plus joyeux à la fois. Parce que l'imagination libre et critique, c'est ce qui leur fait le plus peur.
Pour faire du lien, directement, avec toi derrière ton écran et démarrer cet entrainment à l’imaginaire ensemble je te pose cette question: Et toi, si tu avais peur de rien, tu ferais quoi ? Vas-y à fond.
(bisous)
> Pour plus d'info sur la programmation culturelle de Fais-le-toi-même ? C'est par ici !